Rien à cirer

Quel point commun peut-on trouver entre les Académies de Créteil et de Rennes, en cette rentrée ?

Facile : il suffit de suivre un peu l'activité de la presse, et grâce aux journaux Le Parisien et Le Télégramme, on peut trouver des similitudes.

Il s'agit dans les deux cas d'académies qui ont vu des CIO fermer au cours des dernières années, jusqu'à cette rentrée. Dans les deux cas, le problème originel se trouve dans le désengagement financier des conseils départementaux.

Ces deux académies, et la nôtre aussi, ont fait partie de celles qui ont payé la plus forte contribution aux fermetures de CIO, en vue d'établir la nouvelle "carte-cible" demandée par le Ministère.

Jusque là, les similitudes sont fortes entre les Académies de Créteil, de Rennes, et aussi de Rouen ! Mais ça s'arrête là en ce qui nous concerne.

Pour le reste, l'actualité est à la visite du Recteur en personne dans un CIO de l'Académie de Créteil et un autre de celle de Rennes. Nous pouvons ne pas être toujours d'accord, nous les personnels, avec notre administration, mais la venue de la personne qui dirige l'Académie est toujours un moment important, synonyme de geste à notre égard.

Sur Rouen, point de visite. Depuis 2014, quatre CIO fermés (Montivilliers, Barentin, Bernay, Le Havre-nord) et des CIO fragilisés (Rouen-centre, Vernon...). Jamais un contact, jamais une audience avec Mme la Rectrice. Jamais une visite de sa part, elle qui pourtant aime tant se balader dans les établissements scolaires. Pas un courrier de sa part quant aux décisions de fermeture.

Le CIO Le Havre-nord fermé définitivement en cette rentrée, le CIO Rouen-centre déménagé-regroupé avec le CIO Rouen-sud... et aucun changement sur la page académique des CIO pour l'instant !

Cette dame n'en a rien à cirer des personnels, et des usagers des CIO. Cette dame n'en a rien à cirer de nos services, qu'elle massacre sans jamais pourtant leur adresser la moindre parole. Mépris. Déni. Voilà notre lot depuis son arrivée à la tête de l'Académie.

Il serait temps que tout cela change.

Sauvons nos CIO.