Deux académies, deux mesures

Vu dans La Dépêche de ce jour cet article concernant le CIO de Castelsarrasin, dans l'Académie de Toulouse.

Pour information, le Rectorat de Toulouse est l'une des administrations, en France, à avoir fait remonter une carte-cible des CIO quasiment inchangée par rapport à ce qui existe déjà : pas ou peu de fermetures, pas de regroupements ou de fusions, pas de transformations en entités n'ayant aucune existence juridique...

Comme quoi, cela est possible, n'en déplaise au Rectorat de Rouen, qui voudrait nous faire croire que le schéma de destruction et de regroupements des services est inévitable, et qu'il est commandité par le Ministère ! N'importe quoi...

Dans l'Académie de Toulouse, on s'appuie sur le nombre minimum de CIO fixé par l'Etat, mais pour mieux le dépasser grâce à un véritable investissement des décideurs sur ce dossier.

Le CIO de Castelsarrasin est un exemple : relogé à moindre frais dans la sous-préfecture, il fait l'objet d'une concertation et d'un accord de diverses administrations en vue de son maintien. Et il récupère un poste de COP supplémentaire, car il apparaît que les besoins sur son secteur sont en augmentation !

On ne voit pas ce genre de décisions sur notre Académie, ce qui interroge sur la réelle préoccupation de notre Rectorat en ce qui concerne les usagers... Pour rappel, Bernay et Le Havre sont des sous-préfectures, tout comme Castelsarrasin, et pourtant jamais le Rectorat de Rouen ne semble avoir entamé de démarche similaire !

Encore faudrait-il en avoir eu l'idée ! Elle aurait pu émerger lors d'un groupe de travail paritaire, dans lequel l'administration aurait pu entendre nos propositions ; mais cette même administration a préféré économiser son temps en rayant unilatéralement de la carte certains CIO... C'est navrant.

Sauvons nos CIO !